Entraînement intensif avant l’ouverture

Publié le par Mounik

canaples-2.jpgPour préparer l’ouverture, la pisciculture de Canaples à mis les petits plats dans les grands pour accueillir les pêcheurs venus s’affronter, en préparation de l’ouverture de la truite, le 22 mars prochain. Quinze valeureux guerriers étaient présent à 7 heures 30 du matin pour venir se frotter au parcours en rivière de la pêche à la truite. Dès le départ le ton est donné, avant même le rempoissonnent certains sont déjà à l’affût de la moindre nageoire apparente au fond de l’eau, autant vous dire que les lunettes polarisantes étaient de sortie. Plus d’une vingtaine de récalcitrantes ont été mise au sec avant l’arrivée de Daniel pour la mise à l’eau des bêtes de concours. La tension est à son comble, la rivière et les trois premiers étang sont remplis de 150 kg de truite pour le plaisir des pêcheurs. Festival, les premières sont sorties au bout d’à peine une minute, mais la grosse, cette bête mythique que tout le monde rêve d’attraper pour remporter le magnum, reste pour le moment introuvable. Tous partent alors à sa recherche pour tenter de damer le pion aux autres et ramener à la maison la fameuse grosse de 4,5 kg. Les prises s’enchaînent, les pêcheurs se croisent, chacun ayant cru l’avoir aperçu dans un coin, l’autre l’a vu dans tel étang. Tout le monde court, pêche, repart en vain après l’avoir cherché quand… déception, elle à été attrapé, entends t’on dire. Zut, c’est pas moi qui l’aurai cette fois là. Tant pis, la passion de la pêche l’emporte et je continue à pêcher. Quand au détour d’un bras de la rivière je la voit, elle est là, rien que pour moi, personne ne l’a vu, je suis seul. Au bout d’une vingtaine de passage devant son nez, ma pâte commence à lui titiller les narines, elle se retourne, revient sur ma pâte, attrape deux ou trois fois ma boulette mais la recrache. J’enrage, je suis seul devant elle et rien n’y fait elle ne se laisse pas prendre. J’insiste, je continue. Au bout d’une demi heure ça y est, elle l’a gobé d’un coup. Je tends mon crin, je la sens, elle se débat, elle est accroché. Coup sec, je ferre un bon coup pour assurer ma prise. Elle vient, je sens son poids, elle pèse, je mouline un peu et cherche à la fatiguer pour ne pas casser mon bas de ligne. Ça y est, je l’ai mise au sec au bout de cinq minute d’un bref, mais beau petit combat de patience. Manque de pot, ce n’est pas la grosse. Tant pis c’est déjà tout de même un beau morceau. Je l’aurai la prochaine fois.

Publié dans Sports

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